vendredi 29 juin 2007

MUSIQUE A REVES

Quelques musiques pour prendre le rêve à contre-pied ...
  1. PINK FLOYD - Obscured by Clouds
  2. I MUVRINI - Anu Lasciatu
  3. INFINITY - Shadows in the Night
  4. AVANTASIA - In Quest For
  5. DAVID BOWIE - Life on Mars ?
  6. NIGHTWISH - Swanheart
  7. FISH - Kayleigh
  8. ARENA - Only Child
  9. DESMOND CHILD - You're the Story of my Life
  10. LANDMARQ - The Overlook
  11. AVANTASIA - Farewell
  12. RHAPSODY & Christopher Lee - The Magic of the Wizard's Dream
  13. NIGHTWISH - Dead Boy's Poem
  14. DREAM THEATER - Surrounded
  15. QUIDAM - Sanctuary
  16. ROGER WATERS - It's a Miracle
  17. FISH - Lavender
  18. MARILLION - Brave
  19. NIGHTWISH - Phantom of the Opera
  20. DEF LEPPARD - Two Steps Behind

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mardi 19 juin 2007

OORT (Démo - Rock Progressif)


OORT démarre de façon sérieuse fin 1993 lorsque Jean-Luc Spehner (chant, flûtes), François Albert (guitares), Pierre-Eric Coucharrière (guitares) et Olivier Martin (claviers) décident de repartir du bon pied après quelques péripéties du côté de la section rythmique. Le groupe se stabilise avec l'arrivée de Frédéric Miquelin (batterie) en janvier 1994 puis de Jean-Michel Vautrin (basse) le mois suivant.
Une première maquette est réalisée en avril. Le résultat est plutôt convaincant, même après seulement quatre mois d'existence, et 6 titres sont 'mis en boîte' sur un 8 pistes puis gravés sur un CD qui sert à créer les démos cassettes. En mai, Frédéric Miquelin annonce qu'il souhaite retourner 'en enfer' pour jouer son style de prédilection : le trash... damned ! Un remplaçant est trouvé en la personne de Diego Guyard qui essuie les plâtres du premier concert de OORT tout juste une semaine après son arrivée derrière les fûts... chapeau ! Le lendemain, le groupe embarque tout son matos pour tourner un clip à Nantes. Quel week-end ! Malheureusement, les bandes ne seront pas exploitées et sont toujours dans une armoire.
Le groupe continue d'étoffer son répertoire et de se produire sur scène ou dans les bars. En mai 1995, Diego Guyard s'en va à son tour et le nouveau batteur s'appelle... Frédéric Miquelin, de retour pas trop brûlé et prêt à repartir. OORT enregistre une deuxième maquette de 5 titres en février 1996. En juillet, Jean-Michel Vautrin laisse la place de bassiste, et le groupe décide de rester à cinq musiciens -François et Pierre-Eric se partageant la basse et la guitare à tour de rôle- afin d'aérer les arrangements et de redonner sa place au chant. Les concerts reprennent après un petit temps d'adaptation. Frédéric Miquelin quitte de nouveau le groupe en septembre 1997.
Arnaud Tizon le remplace en octobre. Le temps pour lui de se familiariser avec un répertoire désormais étendu et la nouvelle formation affiche une belle cohésion. Les concerts reprennent en mars 1998. En juillet, 11 titres sont enregistrés pour une nouvelle maquette. En août, OORT participe à la deuxième édition du festival de rock progressif 'proglive' de Corbigny (58) en compagnie de Xang, Priam, Osm'oz, Outside, Abraxas, XII Alfonso et After Crying.
En septembre, boum, Pierre-Eric annonce à son tour son départ... mais il assure un dernier concert prévu en octobre. Le remplacement prend plus de temps cette fois-ci : ce n'est qu'en février 1999 que Gilles Roggia arrive à la basse. François redevient guitariste à temps plein. Premier concert de la nouvelle troupe en mars... et ça repart !
Novembre 2001 : Gilles quitte OORT. On cherche un bassiste, on n'en trouve pas, François prend la basse, on cherche un guitariste, on en trouve un... on trouve aussi un bassiste, on garde les 2, François revient à la guitare... Bref voici en janvier 2002 l'arrivée de Florian Motteau à la guitare et de Sundae à la basse. OORT se retrouve de nouveau à 6 musiciens.
Mars 2002 : Diego Guyard est de retour à la batterie après un trou de 7 ans ! Arnaud, qui joue depuis déjà plusieurs mois avec le groupe brestois Beth, ne pouvait continuer à assurer les 2 convenablement bien qu'il y ait mis toute son énergie.
Eté 2002 : Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de changement ... Retour à 5 !! Sundae, suite à des problèmes personnels, n'est pas en mesure de continuer. François reprend la basse. Prochaine maquette début 2003.
Avril 2004 : on enregistre notre 1er CD avec Arnaud à la batterie. Diego a arrêté pour cause d'emploi du temps trop chargé.
Mars 2005 : on y est encore sur ce CD. C'est long mais ce sera bon !
Avril 2005 : Du violon dans Oort pour la première fois. Yann Emery occupe cette place et devrait pouvoir en ajouter sur quelques morceaux du CD en cours.
Mars 2007 : le mastering du CD est en cours... Ça vient, ça vient !
  1. Théâtre
  2. Treize à Table
  3. Tremblement
  4. Secte
  5. Câblage
  6. Chambre 23
  7. Fly
  8. Les Faubourgs de l'Ivoire

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lundi 18 juin 2007




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dimanche 17 juin 2007

HP'n'Co. - Live'n'Co. (double CD live inédit)


Né en 1998, HP’N’CO sillonne la France entière afin de partager son amour immodéré de la musique, de toutes les musiques : ce qui caractérise le groupe c’est le mélange, tous les mélanges : leur style subit de multiples influences, des Négresses Vertes à Noir Désir, des Têtes Raides à Thiéfaine ou Ange, et c’est dans ce shaker musical qu’on retrouvera toute l’originalité de ce groupe lorrain qui alterne morceaux acoustiques et morceaux électriques sur des paroles écrites avec soin avec juste ce qu’il faut de poésie énigmatique.

On trouve dans la formation un accordéon mélodique, parfois aux accords orientaux (Algérie un titre à ne pas manquer…), souvent rythmique qui se fait la part belle au milieu d’une guitare acoustique ou électrique, parfois des arpèges ou des pickings, parfois des sons très saturés plaqués sèchement, le tout soutenu par une basse qui oscille entre le groove, le funk, le jazz et le rock et une batterie qui soutient et souligne avec maestria cet étrange combo.

Une flûte irlandaise pour lier la sauce d’une valse, un harmonica qui blues un peu, un piano pour des mélodies plus intimistes, une bombarde, des percussions qui renforcent la prise au ventre de la batterie, la multiplicité d’instruments fait que HP’N’CO vous entraîne dans des ambiances qui lui sont propres, de la valse à la technaccordéon, du rock au rapordéon dans une soirée sans amertume avec ce chant si spécial entre le cri rock et la gravité sur des paroles à écouter et parfois à méditer.

C’est sur scène que le groupe HP’N’CO affectionne particulièrement, ayant joué depuis sa création dans plus de 200 lieux, de premières parties en cafés-concert, de festivals en salles intimistes, qu’on peut apprécier ce groupe qui, justement, se met en scène pour vous entraîner dans son monde en donnant toute l’énergie dont il est capable.

Pour vous le prouver voici un double CD enregistré en condition live en une journée avec tous le concert que le groupe produisait avant sa séparation. Une petite perle inédite faute de souscriptions et de moyen, mais avec l'accord d'Hervé Poirine lui même : servez-vous ! car la musique est faite pour le partage ... merci à lui et aux musiciens et si vous voulez lui laisser un petit mot c'est ici hpnco@aol.com ... n'en douter pas il vous répondra.
  1. L'Autre
  2. Mon Lit, Mon Bunker
  3. Petites Annonces
  4. Les Trottoirs
  5. Les Vieilles
  6. Coup de Colère
  7. Tu
  8. Un Homme
  9. L'Homme Animal
  10. J'ai Pas Envie
  11. Regarde Toi
  12. América
  13. Pas facile
  14. Aquarelle
  15. Les Yeux Perdus
  16. Pouce !
  17. On Tourne une Page
  18. Algérie
  19. Ego
  20. Comment la Terre
  21. Le Sang Noir
  22. Hé ! Salut !

Toutes Musique par Hervé Poirine, Textes Hervé Poirine sauf "Pouce !" "Algérie" "Le Sang Noir" par votre serviteur.

A bientôt sur l'Ailleurs ...

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HERVE POIRINE (HP'n'CO. & ENTRE-PARENTHESES)

Hervé Poirine : électron libre de la scène rock alternative de l'Est de la France ... ce type est un touche à tout mais qui fait ça avec son coeur, alors à partir de là ... que voulez-vous ! moi, j'adhère ... Plusieurs groupes et CD à son actif ... voici ici quelques titres que j'affectionne particulièrement.

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LIVE AT ZE GOULOTTE TWO


Seconde production des Verres Solidaires avec un album enregistré en Live en 1998 au Restaurant La Goulotte à Faverney en Haute Saône par le duo Tristan Décamps (chant & claviers) et Eric Poinçot (chant & guitare) axé surtout sur des reprises.
Vous pouvez encore trouver cet album ici : http://www.priceminister.com/boutique/bauby et quelques autres ...
  1. Proud Mary (Creedence)
  2. It's Probably Me (Eric Clapton & Sting)
  3. Siffler sur la Colline (Joe Dassin)
  4. Little Wing (Jimi Hendrix)
  5. La Complainte du Phoque en Alaska (Beaudomage)
  6. I Don't Know (Noa)
  7. San Fransisco (Maxime Le Forestier)
  8. Santiano (Hugues Aufray)
  9. Hymne à la Vie (Ange)
  10. Trois Pièces sans Titres (Philippe Poinçot)
  11. Suzanne (Léonard Cohen)
  12. Ballade pour une Orgie (Ange)

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LIVE AT ZE GOULOTTE ONE


Première production des Verres Solidaires avec un album enregistré en Live en 1997 au Restaurant La Goulotte à Faverney en Haute Saône par le duo Tristan Décamps (chant & claviers) et Eric Poinçot (chant & guitare) axé surtout sur des reprises.
  1. Come Talk to Me (Peter Gabriel)
  2. Yesterday (Beatles)
  3. Mirza (Nino Ferrer)
  4. In The Air Tonight (Phil Collins)
  5. Tu Peux Préparer le Café Noir (Eddy Mitchell)
  6. Je suis un Homme (Michel Polnareff)
  7. Le Bal des Lazes (Miche Polnareff)
  8. Juste une Ligne Bleue (Christian décamps & Fils)
  9. Le Chapeau (Eric Poinçot)
  10. Zombie (The Cramberries)
  11. Medley Ange (Ange)
  12. La Jument de Michao (Traditionnel)

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samedi 16 juin 2007

ALICE COOPER - Billion Dollar Babies

L'album qui m'a fait aimer le rock


En 1972 j'ai 13 ans (tant pis si je me grille avec mon âge...), et une après-midi où je ne fais rien, je traverse le salon de l'appartement de ma mère, et là, sur la télé qu'elle a laissée allumée, je vois un type... complètement allumé. Cheveux longs, maquillages noirs grossiers dignes du Rocky Horror Picture Show, et une musique prenante. Je viens de découvrir Alice Cooper, et son tube du moment "Elected". C'est la révélation, je me précipite chez le disquaire acheter le 45 tours en y sacrifiant mes maigres économies (de l'ordre de 6,50 FF à l'époque). Quelques mois se passent, le 45 tours craque de tous côtés depuis longtemps pour avoir été écouté des dizaines de fois par jour, et mes revues pop-rock de l'époque (Best et Extra) annoncent la sortie du nouvel album d'Alice Cooper : Billion Dollar Babies. Retour chez le disquaire pour me jeter dessus, cette fois après avoir taxé ma mère, parce que 31 ou 32 FF en ce début 1973, pour un gamin d'à peine 14 ans, comme dirait Arthur "c'est beaucoup d'argent" ! Je ramène fébrilement l'album à la maison, et là, surprise immense. A l'intérieur, une planche de photos sur support cartonné prédécoupées, un billet géant d'un milliard de dollars. Ca ce sont les bonus, et il faut dire qu'Alice Cooper est coutumier du fait, puisque (je le découvrirai peu de temps après), l'album précédent, "School's Out", offrait ... une petite culotte féminine. Donc je place l'album sur ma platine hi-fi et la musique commence...

*** HELLO HOORAY *** Un tempo assez lent et lancinant, des guitares qui tranchent l'air comme des couteaux géants, c'est le morceau d'ouverture de l'album et il est bien conçu comme tel : "Hello hooray, let the show begin, I've been ready Hello hooray, let the lights grow dim, I've been ready Ready as this audience that's coming here to dream Loving every second, every moment, every scream"... (Hello, hourrah, que le spectacle commence, je suis prêt, Hello, hourra, que les lumières s'allument, je suis prêt, Prêt comme cette audience qui est venue rêver, J'aime chaque seconde, chaque instant, chaque cri)

*** RAPED AND FREEZIN' *** Le tempo s'accélère brutalement pour un rock bien musclé, une sombre histoire d'un gars qui rencontre une fille assez chaude, elle se l'empare, abuse de lui et le fout dehors sans même prendre la peine de lui rendre ses vêtements. On retrouvera ce genre d'histoires cocasses dans la majeure partie de la discographie d'Alice Cooper.

*** ELECTED *** Nous y revoilà. Dans une version un tout petit peu différente (mixage remanié et premier refrain rallongé), Alice Cooper nous refait sa candidature aux élections présidentielles américaines, rien de moins. Dandy et marketisé à souhait dans une Amérique qui l'année précédente a été frappée par le scandale du Watergate (et la chanson d'Alice Cooper est tout sauf innocente dans ce contexte), le candidat se présente comme un morceau de viande de premier choix, mais aussi comme un dictateur. Et de conclure sur une profession de foi que seules les âmes naïves peuvent considérer comme imaginaires :"And if I am elected I promise the formation of a new party A third party, the Wild Party! I know we have problems, We got problems right here in Central City, We have problems on the North, South, East and West, New York City, Saint Louis, Philadelphia, Los Angeles, Detroit, Chicago, Everybody has problems, And personally, I don't care"... (Et si je suis élu, Je promets la formation d'un nouveau parti, Une tierce partie, le Parti Sauvage, Je sais que nous avons des problèmes, Nous avons des problèmes ici à Central City, Au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest, A New York, Saint Louis, Philadelphie, Los Angeles, Detroit et Chicago, Tout le monde a des problèmes, Et personnellement je m'en fiche)

*** BILLION DOLLAR BABIES *** Sur un rythme très saccadé tant par la batterie que par des guitares incisives, Alice Cooper s'offre ici un duo avec le chanteur Donovan (celui qui dans les années 60 fit entre autres un tube avec Mellow Yellow). L'association de deux artistes qu'en apparence tout sépare donne malgré tout un résultat très cohérent bien qu'atypique. Les paroles sont, comme très fréquemment chez Alice Cooper, sont glauques et macabres au possible, puisque pour un milliard de dollars le narrateur s'est offert une poupée dans un magasin et s'amuse à la maltraiter dans le grenier à la pleine lune, jusqu'au moment où il va décider de la décapiter.

*** UNFINISHED SWEET *** Quand Alice Cooper se met à délirer, il est unique dans son genre. Le sujet de la chanson est ridicule : un bonbon qui colle aux dents, et le type est obligé de filer chez le dentiste où l'intervention tourne pour lui à la torture. Il est un peu dommage que ce titre ne soit pas davantage resté dans les mémoires, car la musique, pleine de rebondissements et de climats différents, compose avec les paroles un véritable court-métrage au bord du burlesque.

*** NO MORE MR NICE GUY *** Alice Cooper ne s'est jamais pris au sérieux. Il fera néanmoins un tube avec cette chanson destinée à fustiger tout ce qui est bienpensant et "politiquement correct". Cette chanson à elle toute seule résume parfaitement Alice Cooper : un personnage provocant, donnant à son audience un maximum de spectacle, le plus délirant possible. Et, sorti de scène, un homme tout aussi parfaitement fréquentable que vous ou moi.

*** GENERATION LANDSLIDE *** Le conflit des générations a toujours existé. Et les ancêtres qui ont fustigé ces jeunes aux cheveux longs qui faisaient de la "musique de dégénérés" en prennent plein leur grade dans cette chanson, qui arrive au top du succès pour Alice Cooper. Volontairement calme et lancinante, cette chanson est quelque peu décalée par rapport au reste de l'album.

*** SICK THINGS *** Les choses malades, ce sont les chansons d'Alice Cooper et tout ce qui tourne autour de sa profession. Sans dénigrer cette dernière pour autant, Alice Cooper explique entre les lignes tous les artifices qu'il a dû utiliser pour se démarquer des autres artistes, et met en garde les fans contre tout ce que cela comporte de superficiel.

*** MARY-ANN *** Juste un piano et une voix. A ce stade de l'album, on en est à se demander si Alice Cooper sait encore ce qu'il fait. La chanson aurait pu être un air de cabaret dans les années 30. Désuète et dérisoire, "Mary-Ann" est une chanson d'amour. Sans aucune ambiguïté, du moins jusqu'à ce qu'arrive la dernière phrase : "je croyais que tu serais mon homme"...

*** I LOVE THE DEAD *** L'hymne de la nécrophilie. Alice Cooper nous refera le coup quelques années plus tard avec "Cold Ethyl" dans l'album "Welcome to my Nightmare". Paroles et musique sont ici extrêmement glauques, la voix sur le pont musical est caverneuse et ténébreuse à souhait, et après une longue envolée musicale la chanson s'arrête net. Comme le couperet d'une guillotine.

Alice Cooper est un artiste à prendre au second degré, particulièrement dans la période 1971 - 1975 où il jouera d'artifices morbides pour donner un show différent : sur scène notamment il se promène avec un jeune boa constrictor sur les épaules, et généralement finit le show soit pendu, soit guillotiné. La mise en scène est remarquable, mais encore une fois à prendre au second degré. Ces séquences sont réalisées par des professionnels, ne tentez pas de faire pareil chez vous... Jusqu'au début de 1974, la formation du groupe Alice Cooper restera inchangée :

- Alice Cooper (véritable nom : Vincent Furnier) au chant

- Michael Bruce à la guitare

- Glen Buxton (1948-1996) à la guitare également

- Dennis Dunaway à la basse

- Neal Smith à la batterie (qu'il a depuis abandonnée pour devenir agent immobilier, comme quoi le hard rock mène à tout).

Début 1974 le groupe implosera et, toujours sous le nom d'Alice Cooper, le célèbre chanteur entamera une carrière solo elle aussi couronnée de nombreux succès.

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RAY WILSON - Live

"Cher Ray Wilson"
Je viens de recevoir par la Poste mon colis contenant votre double album live appelé tout simplement « Ray Wilson Live ». A cette occasion, et comme vous êtes depuis longtemps une personne que j’admire, je voulais vous écrire un petit mot pour vous dire tout le bien que je pense de vous. Mon frère, qui a des goûts musicaux parfois déconcertants, aime dire de vous que vous êtes un looser. Pour dire vrai, il place Fish juste un petit peu au dessus de vous dans le classement de la loose musicale. Mais il est vrai que lui, il en tient une sacrée couche (mais ça n’a rien à voir avec la qualité de son travail). Il est vrai que votre carrière est pour le moins surprenante. Chanteur leader d’un groupe éclair au début des années 90 (Stilskin, un tube pour les jeans Levi’s et basta…), malheureux messie au sein de Genesis (je peux vous le dire, Calling All Stations est mon album préféré du groupe) et depuis, vous faites ce qui semble être une carrière remarquable en Allemagne (je crois entendre rire mon frère…) où vous vous permettez de jouer des guest stars auprès de DJ Armin Van Buuren et des Pink Floyd du pauvre RPWL. Il y en a donc que ce CV font sourire mais ce n’est pas mon cas. Vous avez, au cours de votre carrière, fait preuve d’une intégrité sans faille et d’un talent incroyable. Ce fameux double live en est la parfaite représentation. Déjà, 32 titres, ça impose le respect. Je pensais que seul Guy Béart était capable de pondre un album avec autant de titres et il faut bien avouer que pour tout fan qui se respecte, c’est un vrai bonheur. Mais ça me fait penser… vous faites combien de rappels, vous, lors de vos concerts ? Quatre ? Cinq ? On a l’impression que ça ne se termine jamais. A ce niveau là, c’est pratiquement un squatte ! D’ailleurs, quand vous commencez à chanter du Dylan, on se dit que vous allez vous faire virer par les proprio de la salle ! Enfin bon, mon cher Ray, votre album live est un véritable régal. Et quel éventail… du Genesis d’avant vous (« Carpet Crawlers », « Follow you follw me », « The Lamb », « No son of mine »), du Genesis de pendant vous (« Not about us », « Shipwrecked »), des ex-Genesis (« In the Air Tonight », « Biko »…) et beaucoup de vous, période Stilskin (“Inside”, “Footsteps”), période Cut (“Sarah”, « Another Day ») et période plus récente avec les merveilleux titres de vos deux derniers opus solos. Je ne vais pas les citer, vous avez choisis pratiquement tous les meilleurs !Manque juste un petit "The Dividing Line" mais bon, faut pas rêver... Du bon boulot, quand même. C’est à croire que vous êtes capable de chanter tout à la place de n’importe qui ! Côté musique, c’est du tout bon aussi, je voulais vous le dire. Alors c’est vrai, je regrette que votre accolyte Nir Z ne soit pas derrière les fûts pendant ce concert mais ce n’est pas bien grave et c’est vrai aussi que l’ensemble est peut être un peu trop acoustique et donc pas assez différent de votre précédent live, mais ce n’est pas bien grave. Alors, cher Ray Wilson, je vous invite à tenir bon. Banks et Rutterford se rendront compte un jour de leur erreur de vous avoir mis ainsi sur la touche. Et si l’histoire ne retient pas de vous que vous étiez le meilleur chanteur de Genesis, moi, je continuerai à le clamer un peu partout. Même si mon frère se moque de moi. Grosses bises.
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DREAM THEATER - The Number Of The Beast

Une voix familière résonne dans le théâtre de la Mutualité … " Woe to you of earth and see for the devil sent the Beast with wrath because He knows the time is short"… Eh oui, après Master Of Puppets, Dream Theater rend homage ce soir à Iron Maiden, en reprenant en intégralité The Number Of The Beast. Pourtant, les spéculations avaient été très nombreuses à ce sujet puisqu'on annonçait Rush, Queensryche, Pink Floyd ou encore Marillion. Mais Dream Theater a choisi Maiden et bien lui en a pris, dans cette interprétation pour le moins parfaite et fidèle de The Number Of The Beast (citons entre autres " Children Of The Damned " et " Run To The Hills "), le groupe nous a gratifié d'une version exceptionnelle de " Gangland ", dans un trip piano-jazz-cocktail du meilleur effet. Tout ceci est bien vite passé, mais il est vrai qu'à l'époque, les albums sortaient sur des vinyls et duraient rarement plus d'une heure.
  1. Invaders
  2. Children of the Damned
  3. The Prisoner
  4. 11, Acacia Avenue
  5. The Number of the Beast
  6. Run to the Hills
  7. Gangland
  8. Hallowed By Thy Name

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GALAAD - Vae Victis

Printemps 1996 : un ovni musical en provenance d’Helvétie vient donner un grand coup de pied dans la fourmilière progressive passablement sclérosée par une profusion de groupes n’ayant pas encore terminé la digestion des sommes magistrales des maîtres à planer des années 1970 et 1980 (l’écurie Magna Carta entre autres). Le choc salvateur proviendra d’une jeune formation prévôtoise (presque) inconnue au bataillon : Galaad. Ce groupe suisse s’était cependant fait connaître trois ans auparavant grâce à un album naïf qui laissait cependant augurer de bien belles choses. Premier Février, sorti chez Muséa, était un disque intéressant bien que trop touffu pour être appréhendé avec légèreté. Les influences y étaient encore fortement marquées : un chant théâtral « angélique », des textes baroques déclamés d’une voix maniérée parfois irritante, des claviers désuets dignes des premiers Pendragon et des lignes de guitare marillioniennes que n’aurait pas reniées Steve Rothery lui-même. De bonnes influences, certes, mais le tout servi dans une production « bricolée maison » fleurant bon l’amateurisme et clonant quelque peu les bases d’un progressif-naphtaline pouvant rebuter la frange la plus rock d’un public potentiel. Néanmoins, quelques échos positifs, des concerts empreints d’une certaine folie poétique alliée à une fraîcheur de bon aloi ont suffi à créer une jolie (mais confidentielle) renommée à ce jeune quintette qui a même réussi à côtoyer Peter Gabriel et Marillion lors de manifestations musicales diverses. De jeunes gens qui vivent leur rêve avec fougue et passion. Puis, plus rien … Retour au printemps 1996 : après quelques déconfitures humaines, matérielles, structurelles et financières, Galaad revient. Et force est de constater que le saut qualitatif est évident. Une production n’ayant rien à envier aux meilleurs Marillion, une « patate » d’enfer, une énergie incroyable, une conception graphique de toute grande classe et surtout, surtout une musique nouvelle comme on n’en avait que trop rarement entendu dans le milieu parfois poussiéreux du monde progressif. Galaad aurait-il inventé une sorte de « fusion progressive » pour reprendre la jolie formulation d’Hervé Picart, journaliste du défunt mensuel français Best ? Certes, Ange et Marillion restent les références premières, les stigmates constituant l’architecture de base de ce nouvel édifice sonore. Mais la nouveauté réside dans l’amalgame réussi entre les influences précitées et d’autres moins attendues comme King Crimson, Faith No More ou encore Malicorne. Résultat : un chef d’œuvre. Un son comme on n’en avait jamais entendu dans le rock progressif francophone d’alors (n’en déplaise à Ange, Arrakeen, et consorts). Une énergie que l’on n’avait plus ressentie depuis l’avènement du grunge quelques années auparavant dans un style pourtant éloigné de celui qui nous intéresse ici. Des arrangements superbes, aucun « tic » de mauvais aloi ou de démonstration stérile. Que du matériau noble. Et la voix, cette voix ! Qui a déjà entendu Pierre-Yves Theurillat sait de quoi nous parlons : depuis Peter Hammill et Fish (avant qu’il ne perde définitivement la sienne), on n’avait guère entendu de chant si envoûtant : des vocaux d’écorché vif au spectre large et assuré. Le sans-faute. Nul besoin de passer en revue les onze pièces de cet ouvrage de toute beauté. Rien n’est à jeter. Aucun moment faible n’est à déplorer. Produit équilibré et harmonieux, artefact musical réfléchi et mature qui se referme sur le magnifique « Une rose noire ». Qui a envie de refermer l’écrin, de quitter le monde de Galaad après une pirouette finale de cette envergure ? Personne. Vae Victis !
  1. L'Epistolier
  2. Seul (Influenza)
  3. Le Feu et l'Eau
  4. La Danse de la Perte (Maybe We Are Brothers)
  5. Il Vasicum
  6. A Chacun Sa Cible
  7. Trahison
  8. Les Ondes
  9. L'Arbre du Rendez-Vous
  10. La Loi de Brenn
  11. Une Rose Noire
  12. BONUS - Medley Yes-Genesis-Marillion par Sébastien Froidevaux (guitariste de feu Galaad)

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PENDRAGON - Past and Presence

Le fameux album "The Jewel" de Pendragon avait fait l'objet d'une réédition à l'occasion du 20e anniversaire de sa sortie. L'engouement a été tel qu'une tournée fut mise sur pied pour fêter cela. Cerise sur le gâteau, des anciens membres du groupe dont certains des tous débuts montèrent sur scène, un événement gravé sur ce CD incontournable. Mais tout d'abord il serait bon de rappeler un peu de l'histoire du groupe afin de situer les musiciens présents lors de ce concert enregistré le 31 octobre 2006 en Pologne à Katowice. Sans vouloir tomber dans l'historique complet du groupe qui relèverait d'une encyclopédie du rock, sachez que les bases de Pendragon remontent à 1978. C'est alors que quatre amis nommés Nick Barrett, Julian Baker, Nigel Harris et Stan Cox créent Zeus Pendragon. Ils font alors des reprises de Led Zeppelin, Fleetwood Mac, Santana ou Jimi Hendrix. Rapidement, le Zeus du nom est abandonné et le groupe commence à écrire ses propres morceaux. Stan Cox s'en va et est remplacé par Robert Dalby. Un claviériste nommé John Barnfield s'ajoute à la formation. Julian Baker quitte le groupe et est remplacé par Peter Gee qui ensuite prendra la basse à la suite du départ de Robert Dalby. En 1982, Pendragon tournent avec Marillion. En 1983, ils font le festival de Reading. Ensuite, Barnfield quitte le groupe. Il sera remplacé par Rik Carter qui enregistrera le mini-album "Fly High Fall Far" ainsi que l'album "The Jewel". Puis, c'est Nigel Harris qui s'en va, remplacé d'abord par Matt Anderson qui peu après s'en va lui aussi et en même temps que Rik Carter. C'est alors que le line-up définitif prend forme. Fudge Smith prend les baguettes, il sera remplacé après le dernier opus "Believe" par Joe Cabtree, et Clive Nolan les claviers. Ce "petit" paragraphe historique va vous permettre de comprendre la suite. Ce CD est axé sur l'album "The Jewel" mais également sur d'autres morceaux de cette époque. L'heure 3/4 de concert va vous permettre de découvrir une autre époque de Pendragon que peut-être vous n'avez pas connue. Cela fait du coup de ce CD une pièce rare que tout fan du groupe se doit d'avoir. Si Clive Nolan monte sur scène avec le groupe pour "Higher Circles", il laisse ensuite la place à John Barnfield qui nous montre tout son talent en quatre morceaux. "The Pleasure of Hope", "Leviathan", "Victims of Life" et "Armageddon" s'égrènent. Barnfield les saupoudre de son mini-moog qui apporte une couleur particulière à ses interventions. Julian Baker fait sa première apparition au chant sur "Victims of Life". Rik Carter remplace ensuite Barnfield derrière les claviers de Nolan. Il restera jusqu'à la fin du show, avant les rappels. Il joue bien sûr les titres de "Fly High Fall Far", dont on ressent fort les influences du Marillion époque Fish dans le chant de Nick, et "The Jewel" qu'il a enregistré avec le groupe en son temps. Julian Baker revient pour "Oh Divineo". Cette fois il est à la guitare. S'ensuit "Dark Summer's Day" où il prend le saxo qui avec le chant ne manquent pas de nous émouvoir. Le moment est intense et le solo de Nick Barrett sublime, imprégné de Genesis époque Hackett avec un petit clin d'oeil en ce sens. Pour les rappels, c'est la formation actuelle qui reprend le dessus et donc Clive Nolan ses claviers. Julian Baker revient au saxo pour "2AM" pendant que Nick laissant sa guitare de côté descend chanter dans le public, serrant les mains et se laissant prendre en photos avec les fans tout en chantant, pour un autre moment d'émotion. Enfin, c'est tous ensemble, les anciens comme les nouveaux, avec trois claviéristes donc, qu'ils joueront "Stan and Ollie", le dernier titre de cette soirée mémorable.

1 - Higher Circles
2 - The Pleasure of Hope
3 - Leviathan
4 - Victims of Life
5 - Armageddon
6 - Fly High Fall Far
7 - Excalibur
8 - Please
9 - Oh Divineo
10 - Alaska
11 - Dark Summer's Day
12 - CircusRappels
13 - The Black Knight
14 - 2AM
15 - Stan and Ollie

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PENTACLE - La Clefs des Songes

PENTACLE, c'est un peu le KING CRIMSON des deux premiers albums, chanté en Français : mélodies mélancoliques, rythmes lents avec de fulgurants moments de tension, accords délicats de guitare acoustique, nappes brumeuses de claviers et accents nostalgiques ou fragiles du chanteur. "La Clé Des Songes" fut produit en 1975 par le charismatique chanteur de ANGE Christian DECAMPS. Cet album à l'atmosphère de rêve est d'une beauté exceptionnelle, nullement déparée par trois bonus en live.
  1. La Clef des Songes
  2. Naufrage
  3. L'Ame du Guerrier
  4. Les Pauvres
  5. Complot
  6. Le Raconteur
  7. La Clef des Songes (version live)
  8. Complot (version live)
  9. Le Raconteur (version live)

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JULIEN DORE - Cover Live

Ce type est fou avec un talent à la hauteur de sa folie. En passant des Doors à Claude Francois sans sourciller ou de Nirvana à Alizée en passant par Frank Sinatra sans aucune pudeur sinon celle d'être un artiste à part entière.

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DREAM THEATER - Dark Side Of The Moon

Après les exceptionnelles versions du "Master Of Puppets" de Metallica, du "The Number Of The Beast" de Iron Maiden et avant la cover du live "Made In Japan" de Deep Purple, le quintette américain s'attaqua à la mythique oeuvre au noir de la troupe alors drivée par Roger Waters. Mike Portnoy aurait sûrement préféré se pencher sur "The Wall" (son favoris) mais, tout comme cela avait été le cas avec Iron Maiden, a préféré porter son choix sur un album particulièrement symbolique (aussi connu et un poil plus simple techniquement) ! A la différence des deux premiers exercices, le challenge était sûrement plus important. John Petrucci et Mike Portnoy ayant une vraie formation métal, ces premiers enregistrements tournèrent carrément à la démonstration tant le duo écrasait le projet dans un style qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts. Pour ce "Dark Side", il fallait jouer un peu plus dans la finesse, ce qui reste bien sûr aussi très facile pour les cinq gaillards ! Autant le dire, sans se la jouer fan aveugle, la réussite est à nouveau totale ! Jordan Rudess s'en sort d'ailleurs comme toujours haut la main, sa tâche étant ici prédominante. Splendides samples (on s'y croirait) et sonorités analogiques. Une vraie démonstration, jetez donc une oreille à "On The Run" ! Très fidèle dans l'esprit et dans les faits, quelques légères libertés ont tout de même été prises, pour notre plus grand plaisir. "Any Color You Like", où le groupe semble bien s'amuser) Si Petrucci arrive à calmer ses ardeurs, il imprime néanmoins sa marque en conservant un timbre plus saturé que le son de David Gilmour. De même avec Mike. Ces points sont d'ailleurs logiques et ne constituent pas une critique. Chacun peut percevoir à sa façon le rôle de l'exercice de la reprise mais la formule "respect avec un très léger poil de différences" (la personnalité du groupe, quoi) est ici formidablement adaptée. Notons au passage, la présence d'invités de marque: Theresa Thomason au chant ("The Great Gig In The Sky"), celle-là même qui nous enchanta sur "Metropolis 2" et Norbert Stachel au Sax. Un CD (et DVD) absolument indispensable nous plongeant dans l'atmosphère magique de ce 25 octobre 2005, au mythique Hammersmith de Londres.
  1. Speak to Me
  2. Breathe
  3. On the Run
  4. Time
  5. The Great Gig in the Sky
  6. Money
  7. Us and Them
  8. Any Colour You Like
  9. Brain Damage
  10. Eclipse

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mercredi 13 juin 2007

SALIF KEÏTA - Sosie


Salif Keïta est né albinos dans une région où les albinos sont mal vus en raison des pouvoirs maléfiques qui leurs sont attribués. Il est descendant en ligne directe du fondateur de l’Empire du Mali, Sundjata Keïta. Après ses études, il rêve de devenir instituteur mais il est recalé à cause de sa mauvaise vue. Il décide alors de devenir chanteur ce qui va créer un scandale dans sa famille. Traditionnellement, la musique est réservée à la caste des griots, et les Keïta sont une famille de princes. Il est rejeté par sa famille et part à Bamako en 1968. Il intègre le groupe du saxophoniste Tidiani Koné, le « Rail band de Bamako », qui joue tous les soirs au buffet-hôtel de la gare à Bamako, et obtient d’importants succès avec son répertoire composé d’airs traditionnels interprétés de façon moderne.
En 1973, il rejoint un autre groupe, « les Ambassadeurs » qui joue d'abord au motel de Bamako, puis avec lequel il s’installe à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En 1978, il y enregistre son premier album Mandjou dans lequel il rend hommage au peuple mandingue.
En 1980, il enregistre aux États-Unis deux disques : Primpin et Tounkan. En 1984, il quitte Abidjan pour revenir à Bamako et retrouver sa famille, notamment son père vieillissant. Il participe cette année au festival de musiques métisses d’Angoulême (France). Il rencontre un succès auprès du public français, et vient s’installer en France à Montreuil d’où il anime de nombreuses fêtes traditionnelles dans la communauté malienne immigrée. L'année suivante, il participe, à la demande de Manu Dibango, à l’enregistrement d’un album collectif Tam tam pour l’Afrique au profit de l’Éthiopie où sévit la famine. En 1986, il enregistre un album, Soro, de blues-rock chanté en malinké. Il participe alors au festival des Francofolies à La Rochelle en 1987, et à un concert organisé à Londres pour le 70ème anniversaire de Nelson Mandela, au côté notamment du sénégalais Youssou N'Dour. Il sort en 1989 son second album en France Ko-Yan où à travers la chanson Nous pas bougé, il aborde les problèmes que rencontrent les immigrés maliens en France. Son troisième album Amen sort en juin 1991.
Son nouvel album Folon de 1995 est dédié aux enfants albinos pour lesquels il a créé une association. À partir de 1996, bien que toujours installé à Montreuil, il ouvre un studio d’enregistrement à Bamako afin d’aider les jeunes musiciens maliens (dont notamment Fantani Touré, Rokia Traoré…). En 1997, il sort un album SOSIE composé de titres de chanteurs français (Maxime Le Forestier, Michel Berger, Jacques Higelin ou Serge Gainsbourg) interprétés à la kora ou au balafon. En juin 1999, il sort un nouvel album intitulé Papa où il évoque son père, décédé deux ans plus tôt. En 2001, il ouvre un club couplé à un studio d’enregistrement qui porte le nom de Moffou, nom d’une flûte utilisée par les enfants bergers. En mars 2002, sort un album portant le même nom.
Le 12 décembre 2004, à Johannesburg (Afrique du Sud), il est distingué aux Kora Awards pour l’ensemble de sa carrière.
  1. Noir et Blanc
  2. Chanter pour Ceux
  3. Pars
  4. Ignadjidje
  5. Avec le Temps
  6. Le Lac Majeur
  7. Je suis venu te dire
  8. Le Sud
  9. La Valse des Lilas
  10. Tanganika

POUR TELECHARGER L'ALBUM SOSIE

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mardi 12 juin 2007

LES VERRES SOLIDAIRES (textes Thierry Bauby)

Ancien marin, ancien restaurateur (La Goulotte), ancien voyageur, Thierry a passé le plus clair de son temps entre les côtes d’Afrique et l’Est de la France où il vit maintenant. Il écrit des textes et poèmes depuis bien des années y exprimant sa révolte et sa peine, mais il s’agit d’une sage révolte, une révolte d’une grande humanité, son amour de la terre et des peuples africains, ses rêves et ses désillusions. Auteur de chansons avec des musiciens tels que Hervé Poirine des groupes HP’N’CO et ENTRE-PARENTHESES ou Dominique Barboyon d’EX-VAGUS, Eric Poinçot un artiste soliste talentueux, Tristan Décamps le fils de Christian Décamps : chanteur/poète de ANGE (souvenez-vous d’ Émile Jacotey ou du Cimetière des Arlequins) ou encore avec Claude Mairet, le guitariste-compositeur de notre divin Hubert–Félix Thiéfaine, et quelques autres au fil des rencontres avec qui il a des affinités. Je citerai pêle-mêle des amis comme Jean Tugler (MAÏ-AK AFFAIR), Jean-Pierre Barrois (DELIT MINEUR), Michel Charpentier (ISATYS). Les textes de Thierry jettent une nouvelle lumière sur l’art de l’écriture. Texte de Philippe G. Martinez ( http://www.myspace.com/baubythierry )
  1. Pouce ! (HP'n'Co.)
  2. Algérie (HP'n'Co.)
  3. Par Erreur (Entre-Parenthèses)
  4. Mine de Rien (Eric Poinçot)
  5. Quand le Temps s'en va (Entre-Parenthèses)
  6. Blanche et Noire (Tristan Décamps)
  7. Rêve de Vie (Eric Poinçot)
  8. Le Sang Noir (HP'n'Co.)
  9. Les Saluts de l'Aube (EX-VAGUS)
  10. A la Croisée des Chemins (Eric Poinçot Trio)
  11. Passé Simple (Hervé Poirine)
  12. Enfantillages (Hervé Poirine)
  13. Suffit d'un Rien (Mario Parutto)

Textes BAUBY : http://membres.lycos.fr/poesiebauby/0001.html

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